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Contextes des expertises

Contexte criminel

Évaluations présentencielles

Les objectifs sont d'évaluer le risque et la dangerosité de la personne évaluée, afin d'aider la cour à déterminer des conditions visant une gestion efficace du risque. Le demandeur peut être la personne évaluée elle-même ou son avocat, le directeur des poursuites criminelles et pénales (La Couronne) ou le Ministère de la sécurité publique du Québec.

Il peut s'agir d'évaluation portant sur le risque de récidive dans un contexte :

  • De criminalité générale (n'importe quel crime)

  • D'infraction sexuelle (p.ex., agression sexuelle, leurre d'enfant, pornographie juvénile)

  • De violence générale (p.ex., voies de fait, vols à main armée, harcèlement, voies de fait) 

  • Violence envers un(e) partenaire intime

Évaluations prélibératoires

Les objectifs sont d'évaluer le risque que représenterait la personne évaluée advenant sa libération ou un assouplissement des conditions de sa libération et de proposer des stratégies de gestion susceptibles de diminuer le risque de récidive, dont la Commission des libérations conditionnelles pourra tenir compte lorsqu'elle décidera des conditions ou de la modification des conditions de libération de la personne évaluée. Le demandeur est alors habituellement le Service correctionnel du Canada.

Évaluations dans un contexte

professionnel disciplinaire

Ces demandes surviennent dans le contexte où la personne évalué a commis des comportements jugés menaçants, violents ou dérogatoires dans un contexte professionnel (p. ex., harcèlement, menaces, inconduite sexuelle). Les objectifs sont alors d'évaluer le risque que représente la personne pour le public, ses collègues ou ses clients, ainsi que de proposer, s'il y a lieu, des conditions susceptibles de réduire au maximum ce risque. Le demandeur peut être un ordre professionnel, un employeur, la personne évaluée elle-même ou son représentant. 

Contre-expertises

Une contre-expertise est, en quelque sorte, un deuxième avis sur une question à laquelle un autre expert s'est déjà prononcé. L'objectif du contre-expert n'est pas nécessairement de contredire les conclusions de la première évaluation, mais plutôt de vérifier s'il arrive aux mêmes conclusions et dans le cas contraire, d'expliquer pourquoi. Il peut s'agir d'une nouvelle évaluation complète, incluant des entretiens avec la personne évaluée, ou encore une analyse documentaire de l'expertise déjà produite.

Témoignages au tribunal

Le psychologue qui produit une expertise peut être appelé à venir présenter (et défendre) les conclusions de son évaluation devant le tribunal ou une autre instance administrative. Le psychologue expert doit répondre à des questions au sujet de son mandat, y compris à propos de la validité de ses conclusions. Il ne dois cependant pas s'éloigner des questions qui touchent son mandat spécifique. Il peut également être questionné à propos de son expérience professionnelle et de sa qualité d'expert. J'ai réalisé plus de 500 expertises et évaluations au sujet de l'évaluation du risque et de la dangerosité et j'ai été déclaré témoin-expert par la Chambre criminelle de la Cour du Québec à plus d'une trentaine d'occasions.

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